mardi 17 décembre 2013

Atelier 2013 - Bakea

CHANTIER 4: BAKEA

Suivant le demande de Martin, Bakea en entré dans mon petit atelier.
Jean-Baptiste Daramy en avait commencé la construction avec l'assistance d'un ami de Martin, mais ses obligations professionnelles ne lui permettaient plus de consacrer le temps nécessaire à la maîtrise d'oeuvre de ce projet.
Après quelques épisodes de construction difficiles, où l'absence de Jean-Baptiste s'est fait cruellement sentir, Martin a jugé préférable de me confier son bébé.
Mon atelier est disponible, je peux y consacrer du temps entre les phases de conception de l'OFCET 650, j'ai un besoin viscéral de toucher la matière et ça me plait de revenir au matériaux fondamental de la construction navale: le bois!


Chez Jean-Baptiste, avant retournement.

Jean-Baptiste a mis la coque dans le bon sens, on l'a posé sur un plateau, et emmené à L'air du large.
Comme mon atelier est calibré pour un 650, il a fallut pousser un peu le mobilier, mais le bateau sera bien au chaud.
Au programme: correction des quelques défauts d'assemblages, puis suite de la construction globale.
Jean-Baptiste s'occupera des pièces purement composites, comme le safran et le mat en carbone.



C'est pour moi un vrai retour au sources, j'avais commencé il y a bien longtemps ma carrière de concepteur/constructeur avec 3 bateaux en bois moulé.
Sans compter le Half-Tonner Saint-frères construit chez Daniel Tortarollo, puis le prao de 20M Fumée Noire sur lesquels j'ai oeuvré comme arpette.
Je persiste d'ailleurs à penser que le bois est le matériaux le plus rationnel pour construire un bateau de croisière à l'unité léger, rapide et économique.
On a en effet l'avantage de ne pas avoir à masquer la misère en reconstruisant un bateau à l'intérieur de la coque.
Pas de vaigrages, finitions rapides, une matière naturellement esthétique, choix entre la laque ou le vernis selon le style recherché.
On peut aussi faire très beau et plus léger en composite, mais pas économique.

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