Le dessin est à l'origine une demande de Jorg Riechers pour la Mini 2007.
Le projet est tombé à l'eau au Salon Nautique pour une place trop lointaine sur la liste d'attente.
Je dessinais à la même époque un Class 40 pour moi. Quand j'ai commencé à chiffrer la construction du Class 40, j'ai eu très peur de ne pouvoir réunir les éléments nécessaires pour réaliser sereinement un engin de cette taille.
En gros, il faut beaucoup de place, dans l'Essone, ça coute très cher, il faut du personnel,ça coute très cher. Quand au gréement, c'est tellement cher que je pourrais me construire un nouveau Mini avec ce seul budget...
En voilà, une idée qu'elle est bonne, reconstruire un Mini, ça c'est facile! L'atelier est à la maison, j'y bosse quand je veux, et j'ai ce plan sur lequel j'ai passé beaucoup de temps... et puis je referais bien une course vers les Açores, et mon fils trouve que ce sont des bateaux bien rigolos, et moi aussi.
En voilà, une idée qu'elle est bonne, reconstruire un Mini, ça c'est facile! L'atelier est à la maison, j'y bosse quand je veux, et j'ai ce plan sur lequel j'ai passé beaucoup de temps... et puis je referais bien une course vers les Açores, et mon fils trouve que ce sont des bateaux bien rigolos, et moi aussi.
Il y a aussi que la classe Mini reste probablement le seul espace où un type seul comme moi peut gamberger un bateau, en tracer le plan le soir au coin du feu, mettre tout ça soigneusement en forme dans son garage, ou sa grange , et se présenter au départ avec de raisonnables chances de succès, et ça, ça n'a pas de prix.
Ceci décidé, il n'y avait plus qu'à se mettre au boulot. J'ai un peu retravaillé la carène, et c'est parti pour une commande de découpe numérique.
J'ai monté le manequin et commencé le moussage fin Aout, l'après-midi après le travail que j'effectuais alors Laboratoire de l'accélérateur Linéaire.
Puis Cécile, une étudiante de l'école de Southampton qui habite le village voisin, m'a aidé à finir le moussage.
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