Transgascogne 2011:
Où l'on vérifie qu'à partir d'un certain age, on ne peut plus lire sans lunettes,
et que donc on doit toujours les avoir à portée d'oeil.
Ou comment faire une faute grossière de navigation parce qu'on n'a pas vu le mention "détruite" sous la tourelle qu'on avait choisi comme point de repaire.
Où l'on constate que le temps perdu par un départ calamiteux peut rendre impatient à la lecture de la carte, j'aurais mieux fait d'aller chercher les lunettes au fond du sac..
Au final, après une belle remontée ( je ne voyais même pas les autres protos au passage de la dernière marque du côtier), j'ai emmené mon bateau dans la Chaussée des Boeufs, devant Noirmoutier.
Je comptais refaire un point à la vue de la Tourelle du Bavard, afin de contourner ou non la dite Chaussée.
Sauf que la Tourelle étant détruite, je n'ai rien vu, rien avisé et pas refait de point.
Bref, on est monté plein pot sur la Chaussée. Quand j'ai compris qu'il y avait un problème, j'ai tenté un virement de bord. Trop tard, j'ai laissé la dérive tribord en entrée de virement, et la dérive tribord a emporté son puit en sortie de virement.
Il y avait un grand trou.
Glou glou...
J'ai appelé à l'aide, c'était une première pour moi.
Une chance dans tout ce désastre: la quille n'a rien touché!
Les trois lascars que j'avais rejoints, et qui m'ont suivi dans ce traquenard ont eu moins de dégâts, juste une dérive chacun, pour Jörg, Milan et Andréa.
Bon, il fallait ensuite ramener le bateau au chantier, reconstruire tout ça, et faire une qualif complémentaire pour avoir le droit à la Transat.
Un mois d'atelier au lieu de s'entraîner, de découvrir l'usage du jeu de voile et du pilote, c'était pile poil pour la compliquer , cette Transat.
C'était donc le chapitre " j'ai foutu ma Transat en l'air parce que j'avais pas mes lunettes".
samedi 7 juillet 2012
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