Après une jauge un peu rock & roll (surtout roll, avant de trouver
le débattement maxi de la quille!), Señor Blue, Jean-Mi Courcoux
et moi avons disputé l'Open Demi-Clé.
1ère manche: banane, 10/15 nds de vent.
Ce fut la première navigation en configuration normale, bien que
nous soyons un peu en retard sur la préparation, et que certains
points d'accastillage aient été "oubliés" faute de temps.
Partis en 2ème rideau, mais du bon côté, nous passons 8èmes
à la bouée au vent, malgré une panne de palan de GV, qui nous
a fait perdre un peu de temps.
On a fait les 2 vent arrière sans spi, faute d'avoir son accastillage,
mais la vitesse dans cette gamme de vent semble bonne au près.
On passe la ligne 7 èmes, derrière 4 protos et 2 séries.
2 ème manche: côtier, 5/10 nds de vent, puis pas grand chose.
Départ tribord catastrophique au milieu de la masse, Jean-Mi
voudrait virer pour nous dégager, mais j'ai peur de devoir
laisser passer tout le monde.
A la bouée de dégagement, nous passons derniers. On a pas viré,
mais c'est sur, tout le monde est passé! Et quand on commence
un près en dernière position, on le commence très mal!
Et ça mollit par derrière. Et la latte forcée du foc est trop raide
pour ce temps, et on ne trouve pas le mode d'emploi; bref,
ça va très mal.
On finira par se dégager un peu à mi-parcours, quittant la queue
de course pour rejoindre le paquet du milieu lors du retour
au vent arrière dans du vent très mou.
Je ne connais pas notre position sur la ligne, je préfère ne pas savoir.
On a un problême de compromis cap/vitesse dans le petit temps
au près. Jorg n'a pas eu ce soucis sur le 711, son sister ship
de Señor Blue, c'est donc moi qui peine à trouver la vitesse dans
ces circonstances, ce qui est rassurant pour l'architecte.
Cela semblait mieux au portant.
3ème manche: course hauturière,Lorient, Belle-Ile, Sein, Morgat.
Départ pas mal, on envoit tout de suite babord vers Groix, ça semble
favorable. Le gros de la flotte reste tribord pour aller en terre.
Arrive la pluie, un orage pétoleux, et voilà, on est plantés.
Quelques concurrents mouillent autour, on se tate pour faire
de même, puis ça revient, tout mou, au près puis au largue
très serré sur la route.
On sort le gennaker, c'est sympa, il y a HP et son 716 à côté, c'est
une bonne référence, et aussi Bertand Delesne et son Mistral qui vont
très bien dans le petit temps.
On prend l'avantage dans ce groupe, on se prend à rêver pendant
la descente sur Belle-Ile que nous soyons repartis plus vite
que le groupe qui est parti en terre.
Mais voilà, le brouillard se lève, et le groupe de terre ne s'était pas arrété!
On les voit loin sous le vent, en avant, et ça adonne de plus en plus
le débattement maxi de la quille!), Señor Blue, Jean-Mi Courcoux
et moi avons disputé l'Open Demi-Clé.
1ère manche: banane, 10/15 nds de vent.
Ce fut la première navigation en configuration normale, bien que
nous soyons un peu en retard sur la préparation, et que certains
points d'accastillage aient été "oubliés" faute de temps.
Partis en 2ème rideau, mais du bon côté, nous passons 8èmes
à la bouée au vent, malgré une panne de palan de GV, qui nous
a fait perdre un peu de temps.
On a fait les 2 vent arrière sans spi, faute d'avoir son accastillage,
mais la vitesse dans cette gamme de vent semble bonne au près.
On passe la ligne 7 èmes, derrière 4 protos et 2 séries.
2 ème manche: côtier, 5/10 nds de vent, puis pas grand chose.
Départ tribord catastrophique au milieu de la masse, Jean-Mi
voudrait virer pour nous dégager, mais j'ai peur de devoir
laisser passer tout le monde.
A la bouée de dégagement, nous passons derniers. On a pas viré,
mais c'est sur, tout le monde est passé! Et quand on commence
un près en dernière position, on le commence très mal!
Et ça mollit par derrière. Et la latte forcée du foc est trop raide
pour ce temps, et on ne trouve pas le mode d'emploi; bref,
ça va très mal.
On finira par se dégager un peu à mi-parcours, quittant la queue
de course pour rejoindre le paquet du milieu lors du retour
au vent arrière dans du vent très mou.
Je ne connais pas notre position sur la ligne, je préfère ne pas savoir.
On a un problême de compromis cap/vitesse dans le petit temps
au près. Jorg n'a pas eu ce soucis sur le 711, son sister ship
de Señor Blue, c'est donc moi qui peine à trouver la vitesse dans
ces circonstances, ce qui est rassurant pour l'architecte.
Cela semblait mieux au portant.
3ème manche: course hauturière,Lorient, Belle-Ile, Sein, Morgat.
Départ pas mal, on envoit tout de suite babord vers Groix, ça semble
favorable. Le gros de la flotte reste tribord pour aller en terre.
Arrive la pluie, un orage pétoleux, et voilà, on est plantés.
Quelques concurrents mouillent autour, on se tate pour faire
de même, puis ça revient, tout mou, au près puis au largue
très serré sur la route.
On sort le gennaker, c'est sympa, il y a HP et son 716 à côté, c'est
une bonne référence, et aussi Bertand Delesne et son Mistral qui vont
très bien dans le petit temps.
On prend l'avantage dans ce groupe, on se prend à rêver pendant
la descente sur Belle-Ile que nous soyons repartis plus vite
que le groupe qui est parti en terre.
Mais voilà, le brouillard se lève, et le groupe de terre ne s'était pas arrété!
On les voit loin sous le vent, en avant, et ça adonne de plus en plus
pour nous, alors qu'il sont au largue serré.
Caramba, encore raté! On passe à Belle-Ile avec un retard
Caramba, encore raté! On passe à Belle-Ile avec un retard
conséquent, c'est pas marrant.
Et puis ça pétole, quelques bateaux tamponnent devant, on se refait
un peu, puis la nuit tombe, on se retrouve au louvoyage, et notre
Et puis ça pétole, quelques bateaux tamponnent devant, on se refait
un peu, puis la nuit tombe, on se retrouve au louvoyage, et notre
manque de vitesse au près dans le petit temps n'est toujours pas réglé.
En dessous de 3 nds de vent, on va comme des avions, mais on
En dessous de 3 nds de vent, on va comme des avions, mais on
se fait tourner autour jusqu'à 10 nds, il faudra trouver une solution.
Quand le jour se lève, il y a eu des bascules, des molles, des risées,
Quand le jour se lève, il y a eu des bascules, des molles, des risées,
des feux croisés et recroisés pendant la nuit, et ce sont pourtant
les mêmes que la veille qui nous entourent.
Plus tard, au louvoyage dans la baie d'Audierne, nous commençons
Plus tard, au louvoyage dans la baie d'Audierne, nous commençons
à cerner le fonctionnement du bateau, et puis nous croisons derrière
Vecteur-Plus, qui nous semblait pourtant à des années lumière devant.
C'est bon pour le moral, notre place n'est peut-être pas si
catastrophique que nous l'imaginions.
Après un passage du Raz de Sein très brutal, on finit 7ème derrière 6 protos.
Petite satisfaction: nous sommes aussi premiers des nouveaux bateaux.
Vecteur-Plus, qui nous semblait pourtant à des années lumière devant.
C'est bon pour le moral, notre place n'est peut-être pas si
catastrophique que nous l'imaginions.
Après un passage du Raz de Sein très brutal, on finit 7ème derrière 6 protos.
Petite satisfaction: nous sommes aussi premiers des nouveaux bateaux.