Trophée Mini à La Rochelle:
Une alternance de parcours banane et de côtiers.
On courrait Julien et moi avec en alternance nos
chéries respectives pour faire du poids au rappel.
Comme elles sont menues toutes deux, on sentait peu
la différence.
On a loupé tous nos départs. Si on n'avait guère le temps
de se refaire sur les parcours banane, on a eu une
vitesse suffisante pour gagner le grand côtier
et finir second de l'autre côtier.
L'annulation de la dernière manche pour manque
de vent nous donne la victoire au général, de vraiment
très peu.
On était rapide dans la brise du Fastnet, on s'est trouvé
assez performant dans le petit temps et le médium.
Jolie fin de saison.
mercredi 10 avril 2013
SAISON 2012 suite
FASTNET 650:
La suite, c'est une victoire dans le Fastnet 650.
Un grand moment de voile, de tension et de bagarre
partagé avec Julien.
On avait tout pour nous, c'est peut-être ce qu'on
appelle la grâce: vitesse, clairvoyance, pas un pépin
sur le bateau.
On a juste manqué d'à propos dans le choix de spi
après le passage du Raz de Sein, ce qui nous a fait
perdre un moment le bénéfice de notre sortie de
Baie de Douarnenez impeccable, un louvoyage dans
la brise dont on est sortis second après un départ prudent.
Après, grosse vitesse sous spi, on retrouve la seconde
place à mi-parcours, puis on prend l'avantage lors du retour
au près. Grosse bourre avec le 747 et le 800.On est toujours
facile par rapport à eux quand le vent est fort, et c'est
quand le vent mollit, que la mer devient plus forte que le vent
qu'on marque nettement l'avantage que nous avions.
Bel avance à l'Occidentale de Sein, on ne sera plus rattrapé,
on s'est même permis de finir en roue libre, c'était étrange,
tout ce temps en convoyage durant lequel on sait qu'il suffit
d'être prudent pour gagner.
En résumé, c'était la première course où le bateau avait son plein
potentiel. On a vu que c'est élevé.
Les SABLES-Les ACORES-Les SABLES:
A oublier sportivement, mais tout retenir des fautes commises.
1:Je n'avais pas prévu de participer, c'est Julien qui devait y aller.
Faute de financement, il n'a pu prendre le bateau.
Finalement, c'est d'avoir payé l'assurance pour le solo qui m'a
poussé. Mauvais prétexte, mauvaise préparation.
Aprés une belle première journée, je me suicide le lendemain
dans une option catastrophique. Un nuage mal négocié,
je pars d'un côté, la flotte de l'autre.
Mon côté sera un cul de sac, soit je m'enfonce, soit je reviens
sur mes pas. Dans un cas, c'est jouer aux dés, dans l'autre, c'est passer
derrière. La seconde solution était moins pire, je me suis trouvé
dans une bulle, 0 nds de vent, 0 nds de vitesse pendant 24 heures pendant
que les joyeux camarades s'en allaient.
Quand j'entendais les classements à la vacation, dernier, de plus
en plus dernier, c'était assez terrible.
Après, j'étais trop loin, j'entendais plus rien.
Vraiment vexé par ma connerie, je n'avais plus qu'à limiter les dégâts.
Du près dans la brise, de la pétole, du près dans la brise...
Bon, je finis 6ème de l'étape, à la bagarre avec le 667 que j'ai cru
passer sur le fil. 6ème, mais à 24 heures du 1er!!!
2:Il ne faut pas manger n'importe où avant le départ.
On se retrouve la veille du départ dans un mauvais restaurant de Horta (il y en a!).
Pas d'alcool à part une bière légère, un plat de poulpe et au lit.
Je me lève malade, genre gueule de bois, me bourre d'antalgiques,
ça ne passe pas, j'aurais mieux fait de resté couché et partir plus tard...
Je navigue mal, me retrouve malade toute la course, genre gastro.
Je passe les détails, mais découvrir un restau une veille de départ, plus jamais!
5ème de l'étape malgré tout, mais les premiers séries sont arrivés avant moi.
Promesse de navigaholic?
Enorme consolation: le vainqueur ( de l'étape), c'est moi qui l'ai fait!
La suite, c'est une victoire dans le Fastnet 650.
Un grand moment de voile, de tension et de bagarre
partagé avec Julien.
On avait tout pour nous, c'est peut-être ce qu'on
appelle la grâce: vitesse, clairvoyance, pas un pépin
sur le bateau.
On a juste manqué d'à propos dans le choix de spi
après le passage du Raz de Sein, ce qui nous a fait
perdre un moment le bénéfice de notre sortie de
Baie de Douarnenez impeccable, un louvoyage dans
la brise dont on est sortis second après un départ prudent.
Après, grosse vitesse sous spi, on retrouve la seconde
place à mi-parcours, puis on prend l'avantage lors du retour
au près. Grosse bourre avec le 747 et le 800.On est toujours
facile par rapport à eux quand le vent est fort, et c'est
quand le vent mollit, que la mer devient plus forte que le vent
qu'on marque nettement l'avantage que nous avions.
Bel avance à l'Occidentale de Sein, on ne sera plus rattrapé,
on s'est même permis de finir en roue libre, c'était étrange,
tout ce temps en convoyage durant lequel on sait qu'il suffit
d'être prudent pour gagner.
En résumé, c'était la première course où le bateau avait son plein
potentiel. On a vu que c'est élevé.
Les SABLES-Les ACORES-Les SABLES:
A oublier sportivement, mais tout retenir des fautes commises.
1:Je n'avais pas prévu de participer, c'est Julien qui devait y aller.
Faute de financement, il n'a pu prendre le bateau.
Finalement, c'est d'avoir payé l'assurance pour le solo qui m'a
poussé. Mauvais prétexte, mauvaise préparation.
Aprés une belle première journée, je me suicide le lendemain
dans une option catastrophique. Un nuage mal négocié,
je pars d'un côté, la flotte de l'autre.
Mon côté sera un cul de sac, soit je m'enfonce, soit je reviens
sur mes pas. Dans un cas, c'est jouer aux dés, dans l'autre, c'est passer
derrière. La seconde solution était moins pire, je me suis trouvé
dans une bulle, 0 nds de vent, 0 nds de vitesse pendant 24 heures pendant
que les joyeux camarades s'en allaient.
Quand j'entendais les classements à la vacation, dernier, de plus
en plus dernier, c'était assez terrible.
Après, j'étais trop loin, j'entendais plus rien.
Vraiment vexé par ma connerie, je n'avais plus qu'à limiter les dégâts.
Du près dans la brise, de la pétole, du près dans la brise...
Bon, je finis 6ème de l'étape, à la bagarre avec le 667 que j'ai cru
passer sur le fil. 6ème, mais à 24 heures du 1er!!!
2:Il ne faut pas manger n'importe où avant le départ.
On se retrouve la veille du départ dans un mauvais restaurant de Horta (il y en a!).
Pas d'alcool à part une bière légère, un plat de poulpe et au lit.
Je me lève malade, genre gueule de bois, me bourre d'antalgiques,
ça ne passe pas, j'aurais mieux fait de resté couché et partir plus tard...
Je navigue mal, me retrouve malade toute la course, genre gastro.
Je passe les détails, mais découvrir un restau une veille de départ, plus jamais!
5ème de l'étape malgré tout, mais les premiers séries sont arrivés avant moi.
Promesse de navigaholic?
Enorme consolation: le vainqueur ( de l'étape), c'est moi qui l'ai fait!
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